Du filet
au fil.

SAO quèsaco ?

Dans la mythologie grecque, Sao était une néréide qui assurait la protection des traversées maritimes et le sauvetage des marins. Une figure tutélaire qui résonne avec la mission que s’est donnée SAO Textile : aider à sauvegarder les fonds marins.

Qui est derrière SAO ?

Après avoir exercé en tant que styliste aussi bien pour des marques de luxe que de fast-fashion, l’engagement de sa fondatrice Marine Olacia auprès de l’ONG Project Rescue Ocean (aujourd’hui partenaire de la marque) renforce son envie de changer les choses. Forte de 10 ans d’expérience qui lui ont permis de constater les dérives d’un secteur entre surproduction, exploitation abusive des ressources naturelles et conditions de travail précaires dans les usines, Marine souhaite faire bouger les mentalités sur notre façon de consommer la mode. Le lancement de SAO est une façon concrète de s’y atteler.

En quoi consiste le projet ?

SAO Textile collecte des filets usagés à Sète, premier port de pêche en Méditerranée, puis leur offre une seconde vie en les transformant en un fil de polyamide 100% recyclé à l’aide d’une technologie mise au point par un centre de recherche spécialisé dans les textiles innovants. Passionnée de sport, Marine Olacia s’est également lancé le défi de créer une collection de vêtements techniques, responsables et made in France d’ici les Jeux Olympiques de Paris 2024.

Comment se déroule le processus de recyclage des filets de pêche par SAO ?

La valorisation des filets de pêche en fil de polyamide recyclé à 100% sans ajout de matière vierge est rendue possible grâce aux dernières avancées technologiques dans le secteur du recyclage. Après préparation de la matière par le découpage des filets lors d’un processus mécanique, celle-ci est densifiée pour aider à l’étape suivante : sa transformation en granulés de polyamide (dit PA6) via un processus thermomécanique. Les granulés sont ensuite fondus et extrudés pour obtenir des filaments continus qui seront convertis en fibre lors d’un procédé de texturation et coupe avant d’obtenir un nouveau textile recyclé prêt-à-l’emploi après tricotage ou tissage.

Quels sont les engagements de SAO ?

En 2023, une marque se doit de répondre aux enjeux d’aujourd’hui : après une crise sanitaire qui a constitué un véritable séisme pour l’industrie textile et réveillé les consciences sur la façon de consommer, nous avons l’opportunité de créer et produire autrement, notamment en relocalisant sur le territoire français. En plus de créer des emplois et valoriser les savoir-faire locaux, concevoir des collections de mode circulaire en France contribue à résoudre l’urgence climatique.

SAO est-elle une marque éco-responsable ?

Engagée pour la préservation de l’environnement, SAO répond à 6 des 17 objectifs de développement durable fixés par les États membres des Nations Unies et rassemblés dans son Agenda 2030.

Comment SAO peut aller plus loin ?

Afin de sensibiliser à l’éco-conception, à l’économie circulaire et à la mise en lumière de l’impact du textile sur notre environnement, la marque proposera une à deux fois par an des projets participatifs et créatifs avec des écoles de mode, d’architecture ou d’arts appliqués. Upcycling à partir de vêtements usagés, valorisation de filets de pêche ou développement de collections en éditions limitées commercialisées sur le site de la marque permettront de collecter des fonds qui seront directement reversés aux créateurs.

En plus de participer régulièrement à des actions de dépollution sur les plages, SAO reversera chaque année un pourcentage de son chiffre d’affaires à une association engagée pour la défense de l’environnement.

Qui sont les partenaires qui nous accompagnent ?

Adhérente au collectif de designers et acteurs textiles “Une Autre Mode Est Possible” ainsi que de Recycl’Occ Textile (pôle territorial de coopération économique pour une économie textile circulaire en Occitanie), la fondatrice de SAO est notamment lauréate France du concours international d’innovation contre le changement climatique Climate Launchpad et finaliste parmi 80 projets pour la version internationale du même concours.

Principaux acteurs impactés par la problématique des déchets marins, les collectivités et pêcheurs nous permettent d’identifier le type, la quantité, l’état d’usure des filets et leur lieu de collecte. Des établissements publics comme le Syndicat Mixte du Bassin de Thau nous fournissent également des données scientifiques sur l’activité maritime afin d’obtenir une meilleure traçabilité.

Enfin, un centre de recherche français spécialisé dans les textiles innovants a joué un rôle majeur dans la R&D des techniques de recyclage des déchets marins pour une transformation textile. Un procédé qui existe depuis une quinzaine d’années mais n’est toujours pas développé à 100% en France.